L’ENJEU DU JEU
La lecture est d’une importance capitale dans le processus d’apprentissage et de formation de l’élève. Face au désintérêt de plus en plus croissant et visiblement irréversible des élèves pour le livre, il revient à nous, acteurs du système éducatif, de redéfinir de nouvelles approches pédagogiques pour réinstaller cette valeur chez nos apprenants. C’est donc dans cette perspective que nous organisons chaque mois, ce jeu qui non seulement motive nos élèves à la lecture mais aussi les amène à un usage sainement ludique et didactique des appareils numériques.
À vous chers élèves de comprendre cet enjeu et de l’intégrer pour mieux construire votre orientation scolaire.
À vous enseignants d’expliquer la portée éducative de tels projets scolaires inédits à vos élèves dans ce monde hyper connecté et de les inviter à s’exercer et à renforcer leurs acquis à travers l’usage sainement ludique et didactique de leurs appareils numériques.
À vous parents d’élèves d’encourager vos enfants à participer à de telles initiatives qui leur seront bénéfiques à divers niveaux.
Savoir apprendre, c’est savoir vivre.
Vos suggestions, commentaires et observations sont attendus sur ce jeu. Merci.
Chers(e)s élèves du Secondaire, le Club Cedeao vous permet de gagner chaque mois, la somme de 5000 F CFA en participant au Jeu Lecture Club Cedeao.
COMMENT PARTICIPER ?
Chaque mois, téléchargez ou lisez directement le petit roman (10 à 15 pages) mis en ligne. Répondez aux dix (10) questions qui suivent le roman. Certains mots obtenus des différentes réponses vous permettront de formuler UNE phrase mystère. Remplissez le formulaire sur cette page, écrivez la phrase mystère puis validez. Le premier candidat à trouver la phrase mystère sera le gagnant du mois. Le nom du gagnant sera révélé le 1er du mois. Il recevra officiellement son Prix de 5000 F CFA par dépôt sur son numéro renseigné. Le jeu est remis en ligne le 5 de chaque mois.
Bonne chance à vous !!!

Chapitre 1 : Les ombres du passé
Hélène se réveillait avant l’aube, dans une modeste maison de tôle, au cœur d’un quartier précaire d’Abidjan. La lumière grise du matin filtrait à travers les interstices des volets mal ajustés, révélant les visages fatigués mais résolus de ses parents et de ses frères et sœurs. Dans cette demeure humble, la chaleur humaine se mesurait aux sourires malgré les épreuves, et l’espoir se nourrissait de la persévérance quotidienne.
Issue d’une famille marquée par la précarité, Hélène avait appris dès son plus jeune âge la valeur du travail, du sacrifice et de l’amour inconditionnel. Son père, disparu brutalement quelques années auparavant, avait laissé un vide immense dans le cœur de chacun. Sa mère, femme courageuse et infatigable, gagnait sa vie en vendant du poisson fumé sur les étals du marché. Chaque matin, avant que le soleil ne se lève, elle partait, chargée d’un courage indéfectible, pour offrir à sa famille une lueur d’espoir dans l’obscurité des difficultés.
Hélène, élève en Terminale, était la fierté silencieuse de ce foyer. Timide et réservée, elle savait néanmoins faire preuve d’un comportement exemplaire tant à la maison qu’à l’école. Chaque geste, du pliage soigné du linge à l’aide apportée dans la cuisine, témoignait de son sens des responsabilités et de sa profonde humilité. Dans le regard de sa mère se reflétait la reconnaissance d’une enfant qui, malgré les obstacles, ne cessait de se battre pour une vie meilleure.
Le quartier où ils vivaient, récemment aménagés, portait les stigmates de la pauvreté et de l’oubli. Les rues poussiéreuses, les maisons en tôle et l’agitation incessante du marché formaient un décor de contrastes où la misère côtoyait la dignité des âmes. Pourtant, derrière chaque façade délabrée se cachait une histoire, un combat quotidien, et une volonté farouche de s’en sortir.
Au cœur de ce quotidien parfois écrasant, Hélène gardait en elle une lumière discrète, un éclat de détermination et de bonté qui la distinguait. Son visage, souvent empreint de mélancolie, se parait parfois d’un sourire timide lorsque, en silence, elle parvenait à trouver un moment de répit dans ses études. L’avenir, bien que voilé d’incertitudes, lui offrait l’espoir de pouvoir un jour briser les chaînes de la précarité et d’illuminer le chemin de ses proches.
« Maman, je vais réviser pour mes examens aujourd’hui, » disait-elle d’une voix douce, presque inaudible, tandis qu’elle rangeait soigneusement ses livres usés sur une table branlante. Sa mère, occupée à préparer le poisson fumé pour le marché, lui répondait avec tendresse : « Ma chérie, ton courage et ta détermination sont notre plus grande richesse. Ne doute jamais de toi. » Ces mots, simples et sincères, résonnaient dans l’âme d’Hélène comme une promesse d’un avenir meilleur.
Chapitre 2 : La solitude d’une âme discrète
Dans le tumulte quotidien du quartier et de l’école, Hélène se trouvait souvent isolée, prisonnière d’un sentiment de décalage qui la plaçait en marge de ses camarades. À l’école, elle adoptait une attitude réservée, masquant soigneusement la réalité de sa vie familiale derrière des silences et des sourires poliment feints. Elle savait que, dans ce monde où l’apparence sociale importait tant, révéler la dure réalité de ses conditions pouvait entraîner le jugement et la médisance.
Les couloirs de son lycée, situés dans un quartier plus aisé d’Abidjan, étaient peuplés d’élèves aux regards fiers et aux conversations légères. Hélène, malgré sa brillante intelligence, se sentait étrangère à cet univers de confort matériel. Ses camarades, souvent imprégnés de privilèges dont elle n’avait jamais goûté les douceurs, ne pouvaient comprendre pleinement la lutte quotidienne qu’elle menait.
Au détour d’une conversation, alors qu’un groupe évoquait des vacances dans des destinations exotiques ou des sorties dans des restaurants chics, Hélène se taisait, se perdant dans ses pensées. Elle préférait imaginer des contrées lointaines où la vie serait différente, loin des stigmates de la pauvreté qui la poursuivaient sans relâche. Dans ses rêves, elle se voyait conquérir les sommets de la réussite, transformant la douleur en une force inébranlable.
« Hélène, tu ne viens pas à la sortie ce weekend ? » interrogeait souvent une camarade, d’une voix à la fois bienveillante et teintée de curiosité.
« Je… je ne suis pas sûre, » répondait-elle en baissant les yeux, redoutant que le moindre mot ne dévoile la vérité sur son quotidien.
Ces instants de solitude n’étaient pas dénués de réconfort. Dans la quiétude de sa chambre, entourée de quelques livres et d’un modeste bureau, Hélène se plongeait dans ses études, trouvant refuge dans la lecture et l’écriture. Là, elle laissait libre cours à ses émotions, exprimant ses peurs, ses espoirs et ses rêves avec une intensité qui dépassait sa timidité apparente.
Le dilemme de l’authenticité contre la volonté d’être acceptée se transformait en une lutte intérieure quotidienne. Chaque mensonge qu’elle tissait pour dissimuler la précarité de sa vie devenait une pierre supplémentaire sur le chemin déjà difficile de la vérité. Elle redoutait que, si jamais ses camarades découvraient la réalité, ils ne la rejettent ou la regardent avec pitié. Mais, au fond d’elle, elle savait que cette dissimulation était aussi le reflet d’une honte imposée par une société qui valorisait l’apparence plus que la sincérité.
Chapitre 3 : Les masques de l’illusion à l’école
L’école représentait pour Hélène une double réalité. D’un côté, c’était le lieu où elle pouvait s’épanouir intellectuellement, où ses compétences et sa rigueur scolaire la distinguaient en dépit de ses origines modestes. De l’autre, c’était un théâtre d’illusions où elle devait jouer le rôle d’une élève aisée, capable de se conformer aux codes d’un univers qu’elle ne connaissait que par le biais de récits et de rêves lointains.
Au cours des cours, les discussions portaient souvent sur des thèmes variés, allant des enjeux politiques aux débats culturels. Hélène, avec sa langue de bois soigneusement apprivoisée, participait avec discernement, apportant des réflexions nuancées qui trahissaient une profondeur d’analyse acquise par la lecture assidue et l’observation de la vie. Pourtant, chaque question posée sur sa vie personnelle était pour elle un piège dans lequel se mêlaient honte et peur.
Un jour, en plein cours de littérature, alors que le professeur demandait à chacun de partager une anecdote marquante de leur vie, Hélène sentit son cœur s’emballer. Elle était terrifiée à l’idée de devoir révéler la réalité de ses origines. Le silence qui suivit la convocation fut lourd de tension, et lorsqu’elle se leva enfin, sa voix trembla légèrement en déclamant quelques vers empruntés à un poème de Lamartine, évitant habilement toute mention de sa réalité.
« Pourquoi choisis-tu ces mots, Hélène ? » demanda le professeur d’un ton encourageant, mais teinté de curiosité.
« Parce qu’ils parlent d’un espoir qui transcende la douleur, » répondit-elle, ses yeux baissés, laissant échapper un sourire timide.
Cette réponse, bien que soigneusement préparée, masquait mal la détresse intérieure d’une jeune fille tiraillée entre l’aspiration à l’authenticité et le besoin désespéré d’être acceptée dans un monde qui valorisait la réussite matérielle. Chaque jour, à chaque instant, Hélène luttait pour préserver cette image idéale qu’elle avait créée, sans se douter que le destin allait bientôt lui imposer la dure réalité.
Chapitre 4 : Le marché, un lieu de destinée
Le samedi matin se levait avec la promesse d’un jour semblable aux autres, et pourtant, pour Hélène, il allait marquer le début d’une transformation intérieure profonde. Comme à son habitude, elle accompagna sa mère au marché. L’odeur âcre du poisson fumé se mêlait à celle du charbon et des épices, tandis que le tumulte des marchands créait une symphonie urbaine, rythmée par les négociations passionnées et les rires des habitués.
Les étals colorés formaient un kaléidoscope de vie, où l’ombre des difficultés se mêlait à la lumière des sourires échangés entre commerçants et clients. Hélène, vêtue de sa simple robe en coton, se fondait dans le décor sans attirer l’attention. Elle s’activait avec une habileté discrète, aidant sa mère à installer le petit stand qui, chaque jour, était le garant d’un revenu modeste mais vital.
« Maman, range les caisses, les clients arrivent, » ordonna-t-elle doucement, tout en jetant un regard attentif aux allées et venues. Sa mère, occupée à disposer avec soin les poissons fumés, répondit avec un sourire chaleureux :
« Tu es la lumière qui guide notre chemin, ma fille. Sans toi, rien ne serait pareil. »
Cependant, ce samedi-là, le destin avait prévu une rencontre inattendue. Alors qu’elle tentait de se dissimuler derrière une pile de caisses, Hélène aperçut, au détour d’un étal, une silhouette familière. C’était Raoul, un camarade de classe qu’elle connaissait timidement, venu attendre son grand frère qui revenait de la pêche de nuit sur la mer.
Le cœur battant, Hélène se figea, consciente que son univers soigneusement organisé risquait de s’effondrer en un instant. Elle essaya de se dissimuler dans l’ombre d’un étal, mais il était trop tard. Raoul l’avait déjà aperçue.
« Hélène ? Que fais-tu ici si tôt ? » Demanda-t-il d’une voix mêlant surprise et curiosité.
Hélène, les joues en feu, balbutia quelques mots dans un effort vain de se justifier.
« Je… Je viens avec ma mère au marché… » Répondit-elle, incapable de soutenir un regard franc.
L’atmosphère se fit lourde de tension, le silence s’installa un bref instant, avant que Raoul ne reprenne avec une pointe d’humour qui allégea peu à peu la situation.
« Tu sais, Hélène, il n’y a rien de honteux à travailler aux côtés de ceux que l’on aime. Même si cela ne ressemble pas à ce que nous imaginons de la vie d’un élève de Terminale, c’est une réalité bien plus noble que des apparences trompeuses. »
Ces mots, simples mais emplis d’une sincérité désarmante, parvinrent à apaiser l’angoisse qui étreignait Hélène.
« Je… Je ne voulais pas que tu penses que je menais une vie différente de ce que vous imaginez, » avoua-t-elle, la voix tremblante d’émotion.
Raoul, avec un sourire complice, rétorqua :
« Hélène, la vérité est une force. Il faut avoir le courage de l’afficher, car c’est elle qui forge notre caractère et notre avenir. »
Ce dialogue improvisé, au cœur du marché, fut le prélude d’une amitié sincère et d’une révélation imminente qui allait bouleverser la vie d’Hélène et, par la suite, celle de ses camarades.
Chapitre 5 : La rencontre fortuite et l’éclat de l’amitié
Après cette rencontre inopinée, Raoul insista pour raccompagner Hélène jusqu’à son modeste foyer. Sur le chemin, le bruit ambiant du marché laissait place à un calme relatif, celui des ruelles étroites et poussiéreuses du quartier. Les murs, témoins muets d’innombrables histoires, semblaient chuchoter des récits de lutte et d’espoir.
« Hélène, pourquoi te caches-tu derrière des mensonges ? » demanda Raoul, alors qu’ils marchaient côte à côte, ses yeux scrutant avec bienveillance les traits inquiets de son amie.
« Je… J’ai toujours eu peur que mes camarades ne me jugent, » répondit-elle, la voix chargée de regret. « Ils ont des vies tellement différentes des miennes. Ils ne peuvent pas comprendre ce que je traverse chaque jour. »
Raoul hocha la tête, son regard empreint de compassion et de compréhension.
« Nous avons tous nos luttes, Hélène. La vie ne se résume pas à une façade de réussite ou de richesse matérielle. Ce qui compte, c’est le courage d’affronter les réalités, aussi difficiles soient-elles, et de les transformer en force. »
Arrivés devant la modeste maison, l’ambiance y était chaleureuse malgré les signes évidents de la précarité. Les rires d’enfants, le parfum des plats mijotés, et l’effervescence de la vie quotidienne apportaient une touche d’humanité réconfortante. Hélène invita Raoul à rester quelques instants pour observer les préparatifs du fumage du poisson, une activité qu’elle partageait avec sa mère depuis toujours.
Dans la petite cuisine, où l’odeur du poisson fumé se mêlait à celle du bois de chauffage, la mère d’Hélène s’affaire avec une dextérité acquise par des années de pratique.
Pendant que le poisson fumait lentement, les discussions se firent plus intimes. Hélène, encouragée par la bienveillance de Raoul, commença à exposer peu à peu les vérités enfouies derrière le voile de ses mensonges.
« Raoul, je n’ai jamais voulu paraître différente… j’avais peur que mes origines, mes conditions de vie, ne soient un frein à l’amitié ou à la réussite scolaire. »
Raoul, posant une main réconfortante sur son épaule, répliqua avec douceur :
« Hélène, la force d’une personne se mesure à sa capacité de surmonter l’adversité, et toi, tu es l’exemple même du courage. Ta réalité n’est pas une honte, mais une marque d’authenticité. »
Le dialogue se poursuivit entre éclats de rire et confidences sincères, tissant peu à peu un lien indéfectible entre les deux jeunes âmes. Dans ces moments de partage, l’angoisse qui rongeait Hélène se dissipa, remplacée par une conviction nouvelle : celle d’accepter qui elle était réellement, sans fard ni artifice.
Les heures s’égrenaient, et tandis que la fumée enveloppait doucement la pièce, l’atmosphère se chargeait d’un sentiment de renaissance. Hélène se sentait portée par la force des mots de Raoul, convaincue que l’honnêteté était la voie qui lui permettrait de s’épanouir pleinement. C’est ainsi que, dans la simplicité d’un après-midi ordinaire, naquit le courage de se révéler et de lutter contre la honte qui avait trop longtemps obscurci sa lumière intérieure.
Chapitre 6 : L’étincelle de la vérité dans la confession
De retour à l’école, l’esprit d’Hélène était en proie à une tourmente intérieure nouvelle. L’ombre du mensonge qui l’avait longtemps suivie semblait vouloir se dissiper à mesure que le courage de la vérité grandissait en elle. L’incident du marché, ce moment fort en émotions et en révélations, avait ouvert une porte vers un avenir où l’authenticité prendrait le pas sur la peur du jugement.
La journée scolaire débuta dans une ambiance de nervosité palpable. Les couloirs du lycée résonnaient des discussions habituelles, mais Hélène sentait en elle une urgence de tout dévoiler. Au fil des cours, son esprit revenait sans cesse à ce moment décisif avec Raoul, à la chaleur des confidences échangées dans la cuisine familiale. Elle savait qu’elle devait désormais affronter la classe avec la même honnêteté qui avait réchauffé son cœur.
À la récréation, une heure qui aurait dû être synonyme de légèreté, Hélène prit une décision audacieuse. Rassemblant tout son courage, elle s’avança vers le tableau. Le silence se fit soudain, les regards se tournèrent vers elle, curieux et inquiets.
« Mes chers amis, » commença-t-elle d’une voix ferme mais empreinte d’émotion, « j’ai longtemps vécu dans la peur d’être jugée, de paraître différente de ce que vous imaginez. J’ai menti sur ma vie, sur mes origines, parce que j’avais honte de mes conditions… »
Un murmure parcourut la foule des élèves, mélange d’incompréhension et de curiosité. Hélène, le cœur battant, poursuivit :
« Aujourd’hui, je veux être sincère. Ma vie n’est pas faite de confort et d’opulence, mais d’amour, de courage et d’efforts quotidiens. Mes parents se battent pour subvenir à nos besoins, et je fais de mon mieux pour alléger leur fardeau. Je vous demande pardon si, par mes mensonges, je vous ai donné une image fausse de qui je suis. »
Les mots se faisaient écho dans le silence de la cour. Un instant, aucun mot ne vint troubler cette confession, puis, progressivement, les visages se transformèrent. L’incompréhension laissa place à l’empathie, et bientôt, un tonnerre d’applaudissements éclata, saluant le courage de cette jeune fille qui venait de poser le masque pour révéler sa véritable identité.
« Bravo, Hélène, » murmura une élève, émue par la sincérité de la confession.
« Tu nous montres que l’honnêteté et le courage sont les vraies marques de la grandeur, » ajouta un autre.
Au cœur de ce moment, Raoul, présent parmi les élèves, prit la parole pour soutenir son amie.
« Hélène a choisi la voie de la vérité, et c’est en acceptant nos différences que nous pourrons ensemble avancer vers un avenir meilleur. N’ayons pas peur d’être nous-mêmes, même si cela signifie affronter la dure réalité. »
Sa voix, empreinte de sagesse et de maturité, renforça l’impact du message d’Hélène.
La révélation de cette vérité fut comme une vague apaisante qui submergea la classe. Plusieurs élèves, touchés par la sincérité de l’intervention, commencèrent à partager leurs propres expériences, évoquant des situations difficiles à la maison, des luttes silencieuses et des défis méconnus. Ce moment de confession collective se transforma en une véritable leçon de vie, où chacun apprit à accepter ses imperfections et à valoriser l’honnêteté avant tout.
Hélène, encore émue par l’accueil chaleureux de ses camarades, comprit finalement que la véritable force résidait dans l’acceptation de soi et dans le courage de montrer au monde entier qui l’on est réellement. Elle se promit, à cet instant précis, de ne plus jamais laisser la honte gouverner ses actions, mais plutôt de s’en servir comme un levier pour bâtir un avenir empreint d’intégrité et de fierté.
Épilogue : La lumière de l’authenticité
L’histoire d’Hélène, à la fois poignante et édifiante, demeure une invitation à la réflexion pour chacun d’entre nous. Elle nous rappelle que, malgré les obstacles apparents et les conditions adverses, l’essence même de la réussite réside dans la capacité à affronter la vérité, à accepter son passé et à transformer les difficultés en tremplin pour l’avenir.
Le parcours d’Hélène offre une leçon universelle :
○ La valeur de l’authenticité : Il est essentiel de rester fidèle à soi-même, même lorsque les apparences sociales semblent imposer des standards inaccessibles.
○ Le pouvoir de la solidarité : La force d’une communauté réside dans sa capacité à écouter, comprendre et soutenir ceux qui traversent des épreuves.
○ L’importance du courage : Affronter la réalité, même lorsqu’elle est douloureuse, est le premier pas vers une vie plus riche et plus honnête.
Hélène, en osant lever le voile sur ses véritables conditions de vie, a prouvé que la dignité ne se mesure pas à la richesse matérielle, mais à la profondeur des valeurs humaines et à la force du caractère. À travers ses hésitations et finalement sa confession publique, elle a ouvert une voie nouvelle, invitant chacun à repenser la notion de réussite et à célébrer la richesse des expériences humaines.
À travers le parcours d’Hélène, nous découvrons la beauté d’un courage tranquille, celui qui naît de l’acceptation de soi et de la détermination à transformer la douleur en force. Dans un monde où l’apparence sociale occupe une place démesurée, son histoire nous enseigne que l’authenticité, la solidarité et le respect de nos origines sont des valeurs essentielles pour bâtir un avenir plus juste et humain.
Vous avez fini de lire le roman et vous voulez participer au jeu ?
Répondez aux dix questions sur le roman. Notez bien au brouillon les mots ou groupes de mots trouvés à chaque réponse. Trois (3) réponses vous permettront de composer la phrase mystère. Sept (7) réponses sont des intruses (inutiles).
Une fois la phrase mystère trouvée, remplissez le formulaire, écrivez la phrase mystère et validez. Attendez le Jeudi 1er mai 2025 pour découvrir le nom du lauréat. Si vous êtes le (la) lauréat(e), vous recevrez votre dépôt de 5.000f CFA ce même jour par Wave. Le jeu sera remis en ligne le 5 mai avec un nouveau roman et dix questions pour une nouvelle phrase mystère.
Allez !!! Bonne lecture et surtout bonne chance au jeu.
Réponds aux questions et complète les phrases à trous
1- Son père, disparu brutalement quelques années auparavant, avait laissé un vide immense dans quoi ?
2- Chaque jour, à chaque instant, ………, sans se douter que le destin allait bientôt lui imposer la dure réalité.
3- Hélène, malgré sa brillante intelligence, se sentait étrangère à quoi ?
4- Timide et réservée, …… savait néanmoins faire preuve d’un comportement exemplaire tant à la maison qu’à l’école.
5- Comment s’appelle l’ami d’Hélène qui a découvert sa vraie vie ?
6- La force d’une communauté réside dans sa capacité à écouter, comprendre et soutenir qui ?
7- Le dialogue se poursuivit entre éclats de rire et ………, tissant peu à peu un lien indéfectible entre les deux jeunes âmes.
8- Le quartier où ils vivaient, récemment aménagés, portait quoi ?
9- « Bravo, Hélène, » murmura une élève, émue par la sincérité de quoi ?
10- Hélène, encore émue par l’accueil chaleureux de ses camarades, …….
Alerte Infos :
Veuillez bien examiner votre réponse sur la phrase mystère avant sa validation. Évitez les fautes et les omissions.
Écrivez correctement la phrase mystère !!!














6 réflexions au sujet de « jeu cedeao »
Super. Merci
Super
Ah ouais prochainement ma chance au rdv🙌
Je pense que ce site est très motivant et développe l’esprit intellectuelle
Cette plateforme de jeu en ligne favorise aux developpement de la culture litteraire et intellectuel des jeunes apprenants
La litterature est le seul pouvoir a booster la capacité intelligible de l’apprenant donc je vous sensibilise a pratiquer la lecture