La légende de Sinimory

Il était une fois, dit grand-père, un vieil homme qui épousa en second mariage une femme au cœur dur. Cette femme n’aimait pas les deux fils de la première, morte depuis plusieurs années. Elle réservait les plus durs travaux à Maméry et à Sinimory tandis que ses fils Mamadou et Samba passaient leur temps à jouer dans la poussière. Heureusement toutes les marâtres n’ont pas le cœur dur comme cette femme. Le vieil homme, fatigué, ne pouvait plus se rendre au champ. Chaque matin de bonne heure, Maméry et Sinimory allaient au champ pour défricher le sol. Ils se nourrissaient de fruits sauvages et de racines. La nuit ils rentraient très fatigués……….

-Vous êtes très sales, disait la marâtre, allez vous laver à la rivière. Je n’ai pas assez d’eau pour vous…..

Avant le retour des deux enfants, elle servait le repas du soir à Mamadou et à Samba. Sinimory et son frère dormaient le ventre vide. Un jour, Maméry, l’aîné,dit à Sinimory :

-Ecoute, Sinimory, je ne peux plus supporter cette souffrance. J’en ai assez. Je veux partir. Viens avec moi mon frère.

-Mais que deviendra notre père sans nous ? demande Sinimory à son frère. Mamadou et Samba n’ont jamais appris à cultiver la terre. Cette femme sans cœur le laissera mourir de faim. Pensons à notre père et restons auprès de lui.

-Je ne suis pas aussi patient que toi. Reste ici si tu veux. Moi, il faut que je parte.

Alors, Maméry s’en alla, laissant son frère seul avec son père. Après le départ de Maméry, la marâtre fit venir Sinimory et lui dit :

-Tu aurais mieux fait de partir avec ton frère. Si tu es resté ici, c’est sûrement que tu veux l’héritage de ton père. Je te le dis, Sinimory, tu ne l’auras jamais. Il y a assez d’argent pour mes deux fils et moi.

-C’est pour mon père que je reste ici, dit Sinimory. Il est très vieux et ne peut plus supporter les travaux des champs. Que ferait-il sans moi ?

Sinimory continua ainsi sa vie n’ayant pour seul compagnon que Labou, son chien fidèle. Labou parlait comme les hommes quand il était seul avec Sinimory.

La marâtre avait de mauvaises intentions.

-Il faut que je supprime Sinimory, se disait-elle. Ainsi, mes deux fils Mamadou et Samba seront heureux.

La méchante femme mis alors du poison dans le plat de riz de Sinimory.

– Sinimory, dit-elle un soir, tu es en enfant courageux. J’ai toujours été méchante avec toi. Pardonne-moi. Tiens ! mange un peu de riz pour reprendre des forces.

Surpris de voir la marâtre lui offrir un plat plein de riz, Sinimory lui annonça :

-Je te remercie mais… comme j’ai déjà mangé des fruits sauvages, je mangerai ton plat demain.

Le lendemain, avant de partir au champ, Sinimory dit à son chien :

-Labou, je n’ai pas confiance en ma marâtre. Reste ici et regarde bien ce qui se passe. Si tu vois quelque chose, viens me prévenir.

Pendant la journée, la marâtre prépara encore du riz, de l’igname et des patates. Elle mit du poison dans le plat de riz et de patates. Le petit chien qui observait tout ça courut prévenir son maître :

– Sinimory, mon maître, si ta marâtre te donne un plat de riz, refuse-le, refuse-le Sinimory car ce plat contient du poison. Si ta marâtre te donne un plat de patates, refuse le, refuse-le Sinimory car ce plat contient aussi du poison. Mais si elle te donne des ignames, mange-les, mange-les Sinimory. Et le jour je ne serai plus là pour te prévenir, va loin d’ici Sinimory. Sinon la terre que tu défriches te mangera.

Le soir venu, Sinimory ne mangea que les ignames.

-Ce Sinimory est un sorcier, se dit la marâtre. Comment a-t-il pu deviner ?

Le lendemain la marâtre prépara un plat de fonio et un plat de viande. Elle mit du poison dans le plat de viande. Labou, le petit chien, courut prévenir son maître.

-Sinimory, mon maître, si ta marâtre te donne un plat de viande, refuse-le, refuse-le Sinimory car ce plat contient du poison. Si elle te présente un plat de fonio, mange-le, mange-le Sinimory. Et le jour je ne serai plus là pour te prévenir, va loin d’ici Sinimory. Sinon la terre que tu défriches te mangera Le soir venu, Sinimory mangea du fonio et refusa la viande.

-Comment a-t-il su ? se dit la marâtre. Enfin, nous verrons demain.

Le jour suivant, elle prépara plusieurs plats. Elle s’enferma dans sa case et mit le  poison dans l’un d’eux. Elle ouvrit ensuite la porte et continua son ménage. Labou s’approcha alors des plats, les flaira un à un pour savoir lequel contenait le poison. La marâtre le surprit et dit :

Ah ! c’est toi, sale bête, qui avertis chaque fois Sinimory de ce que je fais. Aujourd’hui, tu n’iras raconter à personne ce que tu as vu.

A ces mots, la marâtre ramassa un morceau de bois et tua le petit chien. Sinimory attendit jusqu’au soir son fidèle ami, Labou. Ne le voyant pas arriver, il se rappela : « Le jour où je ne serai plus là pour te prevenir, va loin d’ici Sinimory. Sinon la terre que tu défriches te mangera. »

Il traversa monts et rivières, forêts et savanes. Il se nourrissait toujours de fruits sauvages et de racines. Le soir, il grimpait aux arbres et y dormait. Un matin, à son réveil, il vit deux serpents qui se battaient au pied d’un arbre. Le vainqueur du combat prit une feuille qu’il mit sur la tête de l’autre serpent. Celui-ci reprit connaissance et les deux serpents continuèrent leur combat tout en s’éloignant. Sinimory descendit de l’arbre, observa longuement la feuille puis s’en alla.

Après des heures de marche, il grimpa à un arbre pour se reposer. Soudain, il vit une chouette arriver près de lui. Un aigle la poursuivait. Sinimory cassa une branche et abattit d’un coup sec l’aigle qui voulait s’emparer de la chouette.

-Merci beau jeune homme, lui dit la chouette. Mais comment t’appelles-tu ?

-Je m’appelle Sinimory, lui répondit le garçon.

-Je te remercie beaucoup de m’avoir sauvé la vie. Je vais te donner un secret : ce sera ta récompense. Regarde cet arbre. Si on verse quelques gouttes de la sève de cet arbre dans les yeux d’un aveugle, il retrouvera la vue.

Sinimory remercia à son tour sa nouvelle amie puis continua sa marche. Le lendemain midi, Sinimory arriva dans une clairière où il surprit un groupe de gorilles assis en rond.

-Qui es-tu, et que fais-tu chez nous ? lui demanda le chef des gorilles.

Sinimory raconta son histoire.

-Viens près de moi, lui demanda le gorille. Lave toi avec cette eau et bois-en peu.

Après le bain, le chef des gorilles lui dit :

-À partir d’aujourd’hui, aucune lance et aucune balle ne pourront te transpercer le corps. Même le poison ne te fera plus de mal.

Au bout de quelques heures il arriva dans une grande ville.

-Que se passe t-il ici ? demanda Sinimory à un passant. Pourquoi êtes-vous tous aussi tristes ?

-Etranger, lui répondit le vieillard, l’unique fille de notre roi est morte ce matin. Un serpent l’a mordue alors qu’elle jouait avec ses amis dans le jardin royal.

-Et personne n’a pu la sauver ? demanda le jeune Sinimory.

-Personne. Elle sera enterrée demain.

Sinimory se souvint alors du combat entre les deux serpents. Décidé à aider les gens de cette ville, Sinimory retourna à l’endroit du combat et cueillit des feuilles magiques. De retour à la ville, Sinimory annonça au vieillard :

-Conduisez-moi chez votre roi. Je peux l’aider à retrouver sa fille chérie.

-Que viens-tu faire chez moi ? demanda le roi à Sinimory. Ne vois-tu pas que je suis d’une grande tristesse ?

-Je voudrais voir la princesse, et essayer de lui redonner la vie.

-Je te remercie Sinimory. Mais que peut faire un jeune homme comme toi. Mes plus grands guérisseurs n’ont pas réussit.

Sinimory insista tellement auprès du roi que celui-ci le conduisit près du corps de la princesse. Sinimory pressa les feuilles dans une calebasse et y ajouta de l’eau. Il fit couler ce jus dans les narines de la princesse.

Elle rouvrit les yeux et dit :

-Qu’est ce qui se passe père ? Ai-je trop dormi ?

Alors le roi serra sa fille dans ses bras et versa des larmes de joie.

-Tu es le plus fort des guérisseurs, Sinimory. Demande-moi tout ce que tu veux et je te l’accorderai.

-Ma plus grande récompense est d’avoir ranimé votre fille. Mais…si je pouvais m’installer dans votre ville…

Le roi construisit une belle maison pour Sinimory et lui donna cent bœufs, cent moutons, cent chameaux, cent poulets, cent caisses d’or et cent esclaves. Il lui donna aussi de vastes champs de mil, de riz et d’ignames. Il lui fit faire encore des habits brodés d’or.

-Je t’offre aussi le plus beau cheval de mon royaume, lui dit le roi.

La nouvelle du retour à la vie de la princesse Nagnouma et l’exploit de Sinimory dépassèrent les frontières du royaume. Tous les princes des régions voisines vinrent demander au roi la main de la princesse Nagnouma. Ils apportèrent tous de magnifiques cadeaux à la princesse. Le roi annonça alors :

-Je n’ai qu’une fille. À qui vais-je donner sa main ?

Se retournant vers Sinimory il continua :

-Toi Sinimory, qui as ranimé ma fille, tu dois m’aider. Trouve une solution à ce problème.

-O mon roi, organise un combat et donne ta fille au vainqueur. Ainsi, la princesse sera toujours protégée par un brave soldat.

-Merci Sinimory. Tu es jeune mais tu sais beaucoup de choses. Désormais tu vivras près de moi, pour m’aider.

On annonça le combat dans tous les pays voisins. Même le vieux Sigui, grand sorcier, se présenta. Le grand jour arriva. Les candidats s’affrontèrent deux à deux. Les plus faibles furent battus par les plus forts. le soir venu, il ne resta plus que deux combattants, le roi Dato et le vieux Sigui. La princesse Nagnoma regarda alors le roi Dato et le vieux Sigui et se dit :

« Le roi Dato est un vaillant guerrier mais il est laid. Quant à Sigui, il est vieux, ce n’est pas le mari qu’il faut à une jeune fille comme moi».

Se retournant alors vers Sinimory, la jeune princesse lui dit :

-Sinimory, tu m’as sauvé la vie une première fois, tu dois m’aider encore.

-Je ne peux pas combattre pour toi, jolie princesse, je ne suis ni prince ni roi.

-Je préfère donc mourir que d’être la femme de l’un de ces deux rois.

Dato et Sigui s’affrontèrent. Dato remporta la victoire.

-Je suis le vainqueur, dit-il. Demain, dès le lever du soleil, je regagnerai mon royaume avec la plus belle des princesses.

-Je ne partirai pas avec toi demain, il me faut quelques jours pour me préparer.

-Je saurai t’attendre Nagnouma, mais n’oublie pas que tu appartiens maintenant au roi Dato.

Sigui s’approcha alors de la princesse :

-Je suis vieux, c’est vrai. Mais je te le dis, Nagnouma, Dato ne t’aura jamais.

Sigui sortit alors de sa poche une poudre blanche qu’il jeta à la figure de la jolie princesse, qui, aussitôt devint aveugle.

-je ne vois plus, pleura la jolie princesse. Sigui m’a rendue aveugle.

-En garde, Sigui, cria Dato. Tu as aveuglé ma fiancée.

Le combat reprit. Il dura longtemps. Du sang coula ; et pour la seconde fois, Dato remporta la victoire.

-Ma fille t’appartient, Dato, lui dit le roi, tu viens de prouver que tu es le seul qui mérite Nagnouma, tu pourras la prendre quand tu voudras.

-Que ferais-je d’une princesse aveugle ? demanda Dato. Donne ta fille à un autre prince. Moi je n’en veux plus.

Tous les princes refusèrent, tour à tour, la princesse aveugle. Le roi annonça qu’il donnerait sa fille en mariage à celui qui lui rendrait la vue. Des guérisseurs arrivèrent de tous les coins du royaume. Personne ne réussit à la guérir.

-Sinimory, dit le roi, tu as sauvé ma fille de la mort, peux-tu lui redonner la vue ? si tu réussis à la guérir tu seras roi après moi.

-J’aime la princesse Nagnouma, dit à son tour Sinimory. J’essaierai de lui redonner la vue.

« Si on verse quelques gouttes de la sève de cet arbre dans les yeux d’un aveugle, il retrouvera la vue », avait dit la chouette. Sinimory alla recueillir quelques gouttes de cette sève. À son retour, il rencontra le vieillard qui l’avait conduit pour la première fois chez le roi.

– Sinimory, je te reconnais, lui dit le vieil homme. C’est toi qui as sauvé la princesse.

-La princesse vit toujours, lui répond Sinimory. Mais Sigui l’a rendue aveugle. Aussi, je veux l’aider une seconde fois.

-Est-ce que je peux t’accompagner ? lui demande alors le vieux.

Sinimory accepta ; tous deux se rendirent au palais. Arrivé auprès de la princesse, Sinimory lui versa quelques gouttes de sève dans les yeux. Aussitôt la jolie princesse s’écria : « Je vois, je vois, j’ai retrouvé la vue ». Elle se jeta alors dans les bras de son père.

– Sinimory, annonça le roi, je te donne ma fille en mariage. À ma mort tu seras roi. Avec ta sagesse, tu sauras comprendre et aider les habitants de mon royaume.

Se tournant vers son peuple, le roi continua :

-Quand la lune sera au quatorzième jour de sa course, Sinimory et ma fille se marieront.

Le jour du mariage arriva. Des personnes vinrent de toutes les régions du pays assister à cette fête. Sinimory était habillé comme un roi. Soudain, la princesse apparut. Elle avait la tête couverte de bijoux et d’or. Un voile blanc couvrait son visage. Les femmes qui l’accompagnaient chantaient.

-Oh ! comme elle est belle, disaient les uns.

-C’est la plus jolie princesse de tous les royaumes, disaient les autres.

Les danses traditionnelles suivirent la cérémonie du mariage. Au milieu de la danse quelqu’un arriva soudain et cria :

-C’est moi Dato. Je viens chercher ma femme.

-Ma fille est maintenant l’épouse de Sinimory.

-J’ai refusé de prendre ta fille pour épouse parce qu’elle était aveugle, dit Dato. Puisqu’elle a retrouvé la vue, elle m’appartient.

-Dato, dit Sinimory, la princesse est mon épouse ; le roi vient de te le dire. Je te demande de te retirer et de ne plus chercher à troubler cette fête.

-Tu manques de courage Sinimory, viens donc te battre contre moi. La princesse verra bien qui est le plus fort.

« Lave-toi avec cette eau et bois-en un peu. À partir d’aujourd’hui, aucune lance et aucune balle ne pourront te transpercer le corps », avait dit le chef des gorilles à Sinimory.

-Nous pouvons nous battre, dit-il. Je suis maintenant roi et ton dernier adversaire.

Sinimory et Dato s’affrontèrent. La poussière qu’ils soulevaient couvrait le ciel comme un nuage. La sueur coulait sur leur corps. La lame du couteau de Dato passait sur le corps de Sinimory sans laisser de trace. La pointe de son épée le touchait sans le transpercer. Le corps de Dato était couvert de blessures. Sa lance vint frapper Sinimory mais elle se brisa.

« Aucune lame ne peut blesser Sinimory », cria la foule. « C’est un vrai chef guerrier ».

Sinimory saisit à son tour sa lance. Elle vint se planter dans la poitrine de Dato. Celui-ci s’écroula. Les tambours annoncèrent la victoire de Sinimory. Les griots chantèrent aussitôt ses mérites.

-Ce Sinimory est trop fort, il nous chassera de nos royaumes, se dirent les princes devenus jaloux de lui. Il faut l’empoisonner.

-Je connais un excellent poison, dit le roi Djougoufala. Demain, à la grande fête ; nous en mettrons dans sa gourde.

Djanfa, un ami de Sinimory, alla le prévenir des intentions de Djougoufala. Le lendemain au cours de la cérémonie, le roi Djougoufala déposa une gourde aux pieds de Sinimory et lui dit :

-Au nom des rois et princes des royaumes voisins, je t’offre la boisson des mariés.

-C’est gentil de m’offrir cette boisson, Djougoufala, mais…bois-en un peu avant moi.

-Non, Sinimory, cette boisson est réservée au marié. Je ne dois pas en boire.

Mais Sinimory obligea Djougoufala à boire. Celui-ci s’écroula.

-Je suis le plus fort, regardez bien.

Sinimory but toute la gourde.

-Même le poison ne peut rien contre moi…

– Sinimory est le plus grand de tous les rois et de tous les sorciers, cria le peuple.

Sinimory devint ainsi le plus grand roi de tous les temps. Il eut un fils qu’il nomma Maméry en souvenir de son frère aîné disparu depuis son enfance. Un jour, Maméry trouva une vielle femme assise devant le palais. Elle demandait à manger et à boire aux passants. Il courut prévenir son père. Sinimory l’envoya chercher. Il reconnut cette femme : c’était sa marâtre.

-Servante, dit le roi, lavez cette femme et donnez lui de beaux habits.

Après avoir bien mangé, la femme vint remercier le roi.

-Je viens d’un pays très éloigné dit-elle à Sinimory. Mes deux fils sont morts de faim et mon vieux mari est mort de chagrin.

-Ici, tu es chez toi, lui dit Sinimory. Tu mangeras avec nous ce soir.

Après le repas du soir, toute la cours se rassembla autour du roi. La marâtre était présente. Maméry vint s’asseoir sur les genoux de son père et lui dit :

-Papa, prends ta guitare et chante moi la chanson du petit chien.

-Non, pas ce soir.

-chante là pour moi, papa.

-il faut satisfaire le désir de votre fils, dit la marâtre au roi.

Sinimory pris alors sa petite guitare et chanta :

«Sinimory, oh ! Sinimory, mon maître, si ta marâtre te donne un plat de riz, refuse-le, refuse-le Sinimory, car ce plat contient du poison. Si ta marâtre te donne un plat de viande, refuse-le, Sinimory, car ce plat contient du poison. Si elle te donne un plat d’igname ou de fonio, mange-le, mange-le Sinimory. Et le jour où ton petit Labou ne sera plus là pour te prévenir, va loin d’ici, Sinimory. Sinon, la terre que tu défriches te mangera. »

La marâtre reconnut alors son fils et se mit à bourdonner. Elle bourdonna tellement qu’elle se transforma en une grosse mouche et s’envola.

« C’était, dit grand père, au temps où les animaux parlaient comme les hommes. »… 

FIN

9 réflexions au sujet de « La légende de Sinimory »

  1. Je veux que ce genre de livre soit d’actualité..je recherche ce livre encore

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *